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continuer. D’ailleurs leur nombre devient de plus en plus restreint.

Le but de cette réponse à la Sottise Espérantiste était de montrer que l’Espéranto n’est pas aussi « sot » qu’on se contente de l’affirmer sans preuve. Elle voulait d’abord préciser de quel côté se trouve la sottise.

Elle a aussi un autre but plus sérieux : celui de renseigner sur l’Espéranto les personnes — et elles sont nombreuses — qui de son emploi peuvent attendre quelque utilité.

C’est le droit de tout homme de montrer où est la vérité ; c’est notre devoir de combattre l’erreur, et nous accomplissons ce devoir quand nous nous opposons à ce que l’on mette, sous prétexte qu’on a la vue basse, la lumière sous un boisseau de ténèbres.

L’Espéranto et la langue Française

M. Gaubert défend notre langue avec une filiale piété. Il la veut toujours plus belle, plus respectée, et respectée de ceux qui l’emploient. Il a bien raison et nous le voulons aussi. Or il est un danger qui la menace, de jour en jour plus évident, que M. Gaubert ignore probablement et que l’espéranto pourrait conjurer. M. C. Aymonier, après