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Nous avons tenu à donner en entier l’argumentation de M. de Gourmont sans en supprimer un seul mot ; de cette façon on ne nous accusera pas de tronquer les citations, et l’on appréciera les procédés dont se servent les ennemis de la langue artificielle pour la combattre, ainsi que la valeur des arguments qu’ils apportent dans la discussion.

Nous n’y ajouterons aucun autre commentaire.

L’Espéranto et la littérature

Est-il nécessaire qu’une langue auxiliaire artificielle soit littéraire ?

Non, évidemment non. Une langue auxiliaire, lien de communication entre les hommes dans la vie journalière en voyage, dans les affaires commerciales, les rapports scientifiques, dans les relations diplomatiques (ainsi que cela se produira un jour ou l’autre fatalement), n’a aucunement


    Sebert, membre de l’Institut Paris, les professeurs Ed. Huntington de la Harward University Cambridge Massachusets (États-Unis) ; F. Villaréal, doyen de la Faculté des sciences de Lima (Pérou) ; M. Pellat, président de la Société Française de Physique (Paris). R. Codorniu, ingénieur en chef des forêts, Murcie (Espagne), MM. J. Méazzini, géologiste Arezzo (Italie), Fournier d’Albe, membre de la Société royale de Dublin (Irlande) ; les Docteurs Casimir Bein, oculiste, Varsovie (Pologne) et K. B. R. Aars, membre de l’Académie des Sciences de Norvège (Christiania).