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Et les hymnes de l’orgue, et des saints sur les dalles,
Le front pâle et les yeux en pleurs.

O beaux enfants ailés ! blonde mythologie,
Nous pleurerons souvent, le soir,
Vos mandolines d’or mêlant leur élégie
A la vapeur de l’encensoir.
Et si parfois, au vent d’hiver, l’airain sonore
Répand sa voix qui fait penser,
Le poëte à genoux croira vous voir encore,
Comme Job, sous ses yeux passer.


LE CHŒUR.

L’écho du ciel s’endort : leur aile diaphane,
Leur musique et leur chant,
Glissent sur les rayons des astres du couchant.
Dans les flots de l’éther leur blanc cortège plane ;