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Et l’écho, recueillant les notes dispersées,
Réseau mélodieux de strophes enlacées,
Forme de ces deux voix un accord solennel
Dans un hymne commun s’élevant vers le ciel :


I

Vénus ! reçois nos vœux ; les heureux sont tes prêtres ;
Tu souris, et l’amour enivre tous les êtres ;
Les fleurs de l’été germent sous tes pas.

II

Dieu mort pour nous, qui fis une vertu des larmes,
Quand on souffre pour loi la douleur a des charmes :
L’homme f oublîrait s’il ne souffrait pas.

I

O Vénus ! à toi les nuits embaumées,
Les danses au bruit des chansons aimées,
Les roses de Pœstum autour des coupes d’or.