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Qui font palpiter nos cœurs de sylphides,
Et nous remplissons de rêves limpides
L’unie de la nuit.

L’alouette chante, et l’aurore efface
Les étoiles d’or sous son doigt vermeil ;
La voix du matin comme elles nous chasse :
Ce soir, nous viendrons pour baiser la trace
Des pas du soleil.