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LR BANQL’ET D’ALEXANDRIE voit le suplice de PromSthee, sirebole de la vie terrestre, et de l’autre cSt sa dlivrance par Hbrakls. L’ome est une tincle du feu cleste dans une lampe d’argile, un Dieu exi16 du ciel, enchaln par les liens de la ncessit sur le Can- case de la vie, oh il est dvor de soucis toujours renaissants. Mais l’fort des vertus roiqes brise ses chaines ’et le dlivrc du bec et des ongies des vautours, Hrakls famine PromSthee dans l’O- lympe et rconcilie la tre et le ciel. Oris’ne. La plupart de ces idles sont exprimes dans le rcit de Mose sous une forme plus simple, parce q’&le est plus anci&ne. On y trouve l’ome form du limon de la tre, et la fatale curiosit d’une fame youant le genre umain au travail et la mort. Noumnios. Ne pourais-tu pas, Origne, nons expliqer route cette fable du paradis, du serpent et de la pome, car je sais q’au lieu de t’arter la ltre, come la plupart des crtiens, tu cherches dans la mitologie braiqe un sens cache. OriB’ne. La lettre rue, l’esprit vivifie; qe celui qi a des oreilles entende. Le jardin d’ld. en, c’est l’tat des mes avant leur incarnacion; Eve et le fruit dfendu, c’est la volupt; le serpent, c’est l’atrait pernicieus du dsir et des passions tcrrestres. L’me, tombe par la naissance dans la prison du corps, est souraise l’esclavage du pch et ne peut en &te dlivr&e qe par la vertu du Rdemptcur mort sur la crois pour le salut du genre umain. Chdrdmon. L’afranchissement de l’hme par la douleur et le sacrifice a toujours t admis par les Grecs; on ne dira pas, sans doute, qe le (h. ist est plus ancien qe PromSthee, H&rakls et Dionysos. Valentin. On peut du moins voit dans la religion