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LR BANQUET D’ALEXANDRIE centre de la famille, image de ce centre immobile du monde qe nos pbres ont, apel Histlb. Hombre nous enseigne q’le d6it recevoir la premiere liba- cion. Sans associer Origne et Valentin h des rites qi ne sont pas les leurs, je rpands les prnices du banqet sur la fikme qi vales porter vets le divin ter. Il est la source de la vie, et n’ayant rien .k lui ofrir qi nons apartine, nous lui rendohs une part de ses bienfaits. Ori’ne. Nons ne pouvons prendre part ton sacrifice, Chrmon, mais rien ne nous emp0che de - reconaltre avec toi le caractre sacr de la fltme; nos profSres aplent l’lternel un feu dvorant, et c’est dans lebuisson ardent q’il s’est rvl Moise. Valentin. Notes sayohs aussi qe la lumire a t la premiere manacion de la penske divine et le est pour nos sens la plus pure image de Finvisible. Tat. Cette fime, qe les Grecs appellent Hfaistos, roes ancOtres Font adore sous le nora de Fta, et Font place k la tte de la sainte trinit de Mereils. Por’re. Je remplis cte coupe de vin de Grace. Dans la peinture reprsente sur les fiancs du vase, je vois Dionysos ramenant Hfaistos dans l’Olympe. C’est le sirebole de la libacion rpandue sur la fitime et montant avec le vers les Dieus. Noumnios. Puisqe tu as fait allusion/t cette fable antiqe, je te prie, Porfyre, pendant qe levin sera vers dans les coupes, d’expliqer h ceus de nos 6tes qi l’ignorent, pourcloi nos pres ont ratach le sacri- fice au eulte du feu etti celui du vin. Porf. y’re. Je le ferais volontiers, mais peut-tre Chrmon trouverait-il mes explicacions trop sub- tiles. Q’il propose d’abord les sines, ct si les me paraissent insufisantes, jc chercherai ’h lcs completer. 6