Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/81

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Et faut-il que l’Idde aille s’enoelir Loin du temple sacr d’ oit ton amour l’ e.ile, Au fond d’une prizon d’argile, Et suioe le destin de ce gi doit pdrir ? Galme et fort, it l’abri des pastious amaines, $uis ta route au miliea des rgious sernes Oh l’ art dioin conduit is ca, art religieus ; (ar nul terrestre amour ne oaut l sacrifice De cte force eratriee Qe l’ a.rtiste inspird partage aoee les Dieus. Gte ioresse dfdtnre it l’ art sarife, . (rois-en la vois des Dieus, sera vise oublide Pour le peuple iddal dont tu seres le roi. Tu traduiras au monde, en pomes de pire, Tes roes du ciel, et la tre Parmi les noms des Dieus fete place pour toi. Qand de la ois divine expira l’armonie, Debout derant le trdpied d’or, l’artiste l’dcoutait encor, Et rait, l’ veil baissd, ’maudissant son gdnie. II inttrogea l’aoenir, Un sanglot souleva sa poitrine opressde ; .lais sans doute les Dieus lurent dans sa pensde Et pardonSrent ce soupir, Car, tandis q’il restait pensif eS sans prire, Mdditant l’oracle des Dieus, Une main invisible aus ieus JPit circalet la vie aus ones de la pire. Come au sortir d’un lourd someil, Digitized byC