Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/79

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PYGMALION. Qand il eut achevd sa blanche Galatde Qe nul regard Umain apres lui ne vra, PorKmalion, rveur, it g’enous adora $a pensde immortle en marbre put sculptde. Gar dg corps de la nimfe, avec l’aide des Diens, II avait fait tomber l’envelope de marbre, Pareit au blwheron qui voit, en brisant l’arbre, La blanche Amadrade aparattre it ses ieus. Et de ce corps divin pareourant les mervei!les, R dooqe it la lois l’ombre de bien des jours, Et son wil, it travers ces onduleus contours, Retrouve aoec amour chaeune de ses vei!les. A!ors l’irrdsistible atrit de la beautd Des flbmes du ddsir embrase sa poitrine, Et, tout rempli d’amour pour son veuvre divine, Il inv,,qe en ces mots la blonde Afroditd :

Relne de la beautg, Ddesse du sourire! 

Toi par qi tout se meut et s’enehafne et s’ atire, Des g’oufres de l ruer aus profondeurs des eieus ; Toi qi dones la vie aus formes iddales Et les r?ves d’amour aus times virginales, 0 rnra! 5 voluptd des vines et des Dieus ! 5