Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/46

PItOM i*THIS D!LIYR! Oh sont les.fils de !a lumire? Iran n*a-t-il plus ses grands rois ? Ahriman, le roi des tdnbres, Gom, r-t-ii de ooiles funbres J;a sainte tre des ,ivants ? Feu pur, feu sacrd qej’adore: Ton flambeau n ’ a-t.il pas encore Puri. fids toils les Darvands ? Prions do n : it notre pribre, ’ ' Ormuzd, le roi de la lumire, Gombatra pour nous, et !a t$re Renattra come au premier jour. J’apergois ete cure supreme: Alors, ni sanglot ni blusfme, Tout tenart, et le mal lui. rnme $e fond dans !ternel amour. Fils de l’antiqe Arie, 0 toi, le premier sage Qi prononga le grand mot de pardon, Oneur fi toil l’ome bdnit ton nom. Mais, le temps est pussd pour la prire, O mage! ’ome a sondd les aberoes ,oilds Des eieus, j adis dYpouoante peuplds. Dieus impuissants et sourds, celui qi ous implore Est-il plus grand qfe l’orgueil invaitwu Qi cherche en sol sa force et sa vertu? Itentrez dans le chaos! Du iel muet encore Tousles dcos bientOt rdpteront 31a grande vis qi &’t : Les Dieus s’en ,ont!