Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/37

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IO. 0 Crist/serait-il oral ? les ddbris de ton templ Yont-ils don s crouler sur tes derniers’ enfants ?’ e prtre aenouillg i pri et te contempl Va-t.il h tes autels refuser son encens ? Ton rgn et-il.fini ? Les jours i oont dolors. Vront-ils les ra.ons d’une nouole aurore Obscurcir. ton soleil ? Nos ieus oont-ils s’ ouorir, et cte foi profonde; Qi pendant deus mile ans enoelopa le monde,. Etait-ce un long someil ? Le ptalerin penchd dont la course s’aehe N’aura-t-il plus d’ espoir q ’ en ton goufre bdant, Noir tombeau, morne nuit sans dtoile et sans rdve, Lourd someil sans rdveil, grande ruit du ridant? 0 Dieu des anciensjourslsi tafoi de la tre Doit s’efaeer ainsi, sans combat, sans colre, Sous le ,ent de l’oubli ; $i le temps peut fldtrir tout ce qe l’ ome ado’e, $i l’dternel soleil peut se le;,er encore $ur ton culte aboli ; aisse-moi eependant, O Dieu de l’Espdrance’l I"dorer la dernire au milieu des mortels.; $i qelqe foi nom,$le en triorole s’avance, Permets-moi de pleurer au pied de res autels. firai mourir, O Grist! sur ta montagne sainte ; J’exalerai mes jours come la flltme dteinte Des lampes du int lieu; Et, les regards tournds ,ers ta crois qe j’adore, En mourant j’entendrai ta ;,ois redire encore: Pardone-leur, mon Dieu I