Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/34

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PROMrHIE D],LIVR] IO. Nome-moi Magdelne ou Marie, Garj’ai ehang4 mon nora en dpurant mon coeur, Et e’est pour tlairer qe je suis reoenue. Depuis le premierjour qi m’ofrit it ta ue, Par son dleste amour Dieu pa.y’a ma douleur. Tu me l’aoais prddit : errante et oag’abonde, Je m’dg’arai longtemps sur les con. fins du monde; [Jn aig’uillon mortel pressait partout rnes pat; De fantOmes sans hombre en tous lieus entourde, Aus ronces du ehemin meurtrie et dgchirde, .le me plaig’naia du Dieu qi ne se montrait pas. De son fatal amour’ maudissant la naissanee, Loin du terme espdrd, haletante, en ddmenee, Je m ’ ussis, aeusant le destin et les Dieus. A !ors, d’ une elartd edleste illuminde, _ rne rois m’ aparut : tremblante et prosternde, .l entendis retentir des mots mistdrieus :

Vous qe l’amour dioin embrase, 

Jusq’it l’imen de Dieu vous pom,ez parvenir, Maia par la puretd sachez le eonqdrir ; Qe ,otre itme abtmde en une sainte extuse, ff$te aus douleurs d’unjour ee corps qi doit pdrir.) A cet apel, pareils aus nuas’es sans nombre Qe l’ aqilon ramatse aus qatre oents du iel, Des omes slangaient du sein de la nuit sombre Pour eontempler lYelat du sirebole dternel. l?t dans la solitude aride et ddsolde, lteeueillis, it l’abri des orages du Ainsi ’un lac limpide it l’ onde in,io!ffe,