Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/333

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nLXS 3:9 La lance au pbinB’, du haut des acropoles blanches, Ils combataient pour nous, les Dieus libdrateurs. Come ils mritaien’t bien l’amour d’un oeuple libre! Q’un long concert sloe autour de leur autel! Des fles et des/eus ! qe chaqe !it.e oibrel La tre ne serajamais si pros du ciel. Dieus eureus, dont le culte dtait la joie umaine, Les danses, les chansons et les oierges en chwur, Les atltes puissants lutant nus sur !’atOne, Et !es J’onts couronds, et la santd du coeur, Et surlout le respect des gtorieus ancOtres, Des h;ros immortels, Kardiens de !a citd, Et l’ardenteJiert d’nn grand peu]le sans maitre, Et les mldes ,ertus : Justice et Libertd. QYtes-vous dec,onus, temples, sacrs portiqes, Dieus de marbre v?,tns, sijeunes et si beaus, Sauoag’e pubertd des fortes r;publi]es, Gulte aust?,re et pieus des illustres tombeaus ? On ne cherchera plus dans les formes sacrdes La rdvdlacion de l’ordre uni,ersel ; On n’entend plus la vois des iires inspirdes, Et la Libet’l dort d’un someil ternel. LeJhre qi brillait dans. !a nuit de l’istoire, S’est tteint pourjamais sous les ,,cnts ddchafnds Et !e monde vieilli, plongd dans l’ombre noire, Ne re[rouvera plus ses Dieus abandonds. Ils ne parlefont plus dans les bols profdtiqes ; Le IuKubre avenit en vain raplera