Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/332

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En,,elopait d’amour la tre oierFe et neuve, Tout i’uni,,ers chantair la naizsance des Dieus. 3’os t,ois accoml>aKnaient son immense tourmute :’ Ses Dieus dtaient nos Dieus, et de i’umanitd II seroblair s’exaler, eome de la nature, Des eJJlm,es de force et de virginit& ar la nalure dlait pour nous come nne mre: liereds dans ses bras blancs, dortnantsurses genous, Ses Jils nc trom,aient pas encor sa coupe amore: Les Dieus dcs premiersjours dtaient si prbs de nons! Sur l’O!’ml, e inondd des clartds de l’aurore On !es c!’ait. haig’ntis dans le marin oermeil, Cond.isant le rrand choeur sur un ritme sonore, Et j?tisant circuler des frissons de rdeeil. Dans l’dtcr lumineus et dans la mer profonde, Dans It,.,; allit.es sa cct;s,dans !es champs,dans les bols, Ils dlaicnl I’acmonie etla beautd du monde, Ses princil,es cicauls, ses immuables lois. Leur sotle nonrissait nos robustes poitrines, Ils notls en,,elopaient de 8’rtce et de beauld ; Ils ,,ersaietll ,gill’ nos fronts leurs tumidres. divines, Et dans nos jelltieS ca’ltr8 !a sainle voluptd. Des antis indttlg’ents, non des maHres.sdvres ! Callties, beatis come nolts, sollriant & nos jeus ; El, come les a imPs ,tddent ieursjeunes frOres, IIsdescetdaicnt ccrs nous etnous montionsverseu. Qand l’Orient versait come des aoalanches Sur notre sol sacrd ses peltples destructeurs,