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SOUVENIR. Le matin sourlair, umide de rosde ; Du haut du ciel ph!e un brouillard chanKeant Etendait sur le lacet la plaine arosde Son voile onduleus aus lueurs d’ arKent. Le soleil s’d,ei!!ait sous les nuages roses, Et, dans chaqe perle o6 son disqe luit, A a calice entr’ouvert desfleurs peine dcloses Buvait lentement les pleurs de la nuit. A us bols o6 !es chevreuils ont defraiches retraiteso Sous les peris taillis tout peuplds d’oiseau, Les eaus pipes, sortant de lears grotes discrates, Glissaient Iravets les.fr!es roseaus. L’air matinal, charK de brums transparentes, Mlait aus parrums eagues et flotants Ce frdmissement clair de musiqes errantes Qi sort da Kazon lesjours de printemps.

Aujourdui, j’ai revu cdte douce palde, Mais je l’aimais mieus dans mon souvenir. Ele m’a sembld triste et nue et ddsolde ; II ett mieus ealu n’i pas revenir.