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MITOLOGIK plus rands crimes une amniste finale: le mauvai prineipe lul-mme, Ahriman sa repentira et ser pardon la fin des temps..Sans gnraliser ansi la elSmenee et sans admtre le palon des Diables, qi ne sont qe la personificacion des vices, le cris- tianime laisse/ l’lane coupable un espoir d’amnistie dans la doctrine du purgatoire, sans loutefois aban- doner l’dternit de l’enfer. La conscience publiqe a souvent protest contre le dogme implacable des pnes ternles: peut-tre .saisirait-on mieux cte tdorie de l’irrdparable si on la dSpouillait de sa forme mitologiqe pour lui en doner une autre mieus. aproprie aus abitudes de l’esprit modeme. Essayohs: Un ome a corals un crime cte nuit, sous le regarcI. des dtoiles. ]les sont si loin q’les ne l’ont pas vu encore; mais dans un sicle, dans dens siScles, dans trois siicles, leurs rayons, chelonds dans l’infini du ciel, claireront le meurtre. Ce qi est pass sera toujours prdsent qelqe part; s’il i a 1/-- haut, n’importe o/, dans une plante inconue, ceil oureft, un tlescope braqi (et pourqoi pas ?),. il i aura l/ une ois, qi sera la vois de la cons-. cience titemile, et qi dira: toute cure, / jamais, l’dco de cte vois sera rSper.. cutd dans l’espace. IIi a des astres dont la lumire met trois mile ans/ nons parvenir: pour eus, l’eure du crime sera dans trois mile-ans l’eure prSseute. Le meurtrier s’est corigS, il est devenu un saint; mais qand ces juges lointains donefont 1curs sufra- - ges, i] ne sera pour eus q’un meurtrier. Le sang rpandu ne rentre pas dans les vnes et aucun Dieu ne pent faire qe ce qi est ariv/ ne soit pas arivS. Toute axion coupable, injustice, iolence,