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MITOLOG IE CR!TINE contre les iniqit6s sociales, l’ami des pauvres, l’&nemi des riches et des pratres, erueifi6 pour salut du monde. L’apot6ose de l’ome arive iei fi son dernier terme et a’afirme avee une singulib 6nergie par lea d6taila profond6ment ureains de l’agonie dn r6dempteur. Ce aimbole moral, le serpent des pas- sions, la chute par la eonaissanee du real, la r6demp- sion par le sacrifice et l’aseenaion dans le eiel bleu de la conscience, ec sirebole si simple et si grand peut gtre aceept par un libre penseur. Je m’in- qi&te peu de savoir ai mon explieaeion aatiafait tble ou t.le 6glise; aujourdui come dana l’antiqit6 le aeerdoee eat eharg6 de conserver les tradieiona, et non de les expliqer: il n’est mme pas oblig6 de les eomprendre; son rle se bottle h nous lea trans- mL. tre fidblement; pour en p6n6trer le aena, nous .avona la lumicXre qi 6elaire tout ome en ee monde. A la fable 6d6nique, t,le qe l’ont comprise les r6tiena, se ratache l’id6e d’une solidarit6/t travers le temps entre touales membrea de la race ureainc. La d6sob6issanec des Protoplastes est eonsidCw6e come ayant imprim6 h leura descendants une taehe qi ne peut trc lav6e qe dans le sang expiatoire. Pore, les D6mons d’Emp6doele, pour les limes d’Hernba Triam6giate, l’inearnaeion eat le ehati- ment d’une faute eomise dana une existene ant6- rieure; dana la fable 6d6niquc la taehe originle, ’eat-h-dire l’6r6dit6 du vice, n’eat pas la punicion d’une faute ant6rieure 5 la naiaaanee, mais une eon- s6qenee de la naiasanee gle-m&me. La eoneepaion est une souillure dont une aeule er6atm’e ea’t .exempte, la re&re du Sauveur; le est aeule imma- <ul<e. L’atavisme et l’6r6dit6 sont des fidts fiaiologiqes,