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16 PROMSTHeE DLlVR $ouoent pleurent roes maus au fond des bols sacrds. .Ie ,ous entends souvent, jeunes Okganides, Gdmir sur roes douleurs dans oos 8’rotes urnides Oit lcume d’ arS’ent baigne oos pieds nacrds. J’entends ainsi oibrer come un !ointain murmurs La oois des mile esprits gui peuplent la nature. J’aime leurs dous aeords it !’eure de minuit ; Mals j’ aime plus encor leur science immortle ; Car au li,rs dioin ’est par eus ge jYple Les secrets qe voilait l’impndtrable nuit. Mais toi, leur reine, toi 7i som,ent me consoles, Muse de l’artnonie aus mas’iqes paroles, Dors4u sous les flots bleus ou sur l’erbe des bols Enchanteresse, d toi dont la douce puissanve Dans les mains de Pandore enchatna l’Espgrance, Viens a,ev ta musi,e, aoev ta douve oois. ARMONIA. J’abandone pour toi mon palais de roste Oit le miroir des mers le. flbte de mes fleurs la corole irisde Et !es calices verts ; Oit lespeuples ld’ers de mes ehan’eants roj’aumes, Les songes transparents, adriens fantOmes, Me forment une eour; Olt, rpondant aus chants de ia s.fre infinie, L’air sonore lui mme, impalpable armonie, Me beree tout lejour. Innombrables esprits des voittes tgres, Nimfes des mers, des bols, Sottries des vents, (cos des ca,ernes sacrges, Acoure: h ma ois.