embrasser. Un infaillible instinet a toujours com- par la mot-t k un someil sans rves. Ni eralute ni di’sirs: cela vaut mieus qe les tvistes agitaeions do la vie; laissons les morts dotmir cn pals.
- C’est vrai, la mort est le soreoil du d(’sir, et l’a antiqe a eu raison de la reprsenter ainsi sur ]es sarcolhges: Eros endormi ou teignant son beau. C’est qe le dsir est gois et rapor h)ut i lui-mme, mais eus, os protecteurs et nos amis. ils ne vivent plus q’en nous et pour nous. Oui, tu raison, q’ils dorment en pals, mais pr/,s de ceus q’ils out aim6s, r6pandant sur sur nous leurs inlluences bnies, et toujours pieins de pardon. car ils out sou- fert come nous.
- Et qo devinent, selon vous, les families qi s’teiment et les morts q’on oublie ?
- Ceus qe nous oublions nous oublient i leur tour: c’est Ic fleuve I,thd; il i a sur l’autrc rive des routes ouvcrtes vets des destinies intohues. Mais. rant qc nous pensons it cus, corncut pouraient-ils briser la chainc de nos pril, rcset de louts bienfaits?
- Et ceus qi ont fait le mal ?
- Ils nous demandcut de le r6parcr. S’il i a dans Ies timrilles une vie collective, il faut bien qe les plus forts souti/ment lcs phts thibles, telbrent ceus qi mbent et Its aident a porter un lardeau h’op 1ourd. J’ai conu une jeune fille riche et bèle qi, pour expier un crime q’blc sayair avoir 6t6 corals par son pt’re, s’est condamnde une vie d’austdrit6s asc6tiqes et d’activc cbaritd. Tu pcus bibmet, come une errera., cte expiation volontaire d’une faute qi n’cst pas la sine; moi, j’admire el. re itme pure abrihant uue me souil16e claus un pan de sa robe blanche. Ceus qi prient pour leurs morts sour plus maleureus qe nous