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larmes dans les ieus. Pourqoi pleures-tu, pbre, puisqe nous irons tous la revoir dans un beau pays o/t l’on n’est jamdis malade, jamdis, jamdis ? Les sourcils de l’ome se contactrent malgr lui.

Ncte fiche pas, Pierre, dit la vieille fame. Je 

n’ai pas eu la force de voit pleurer cet enfant, mais c’est h toi seul de dirigel, sa conscience. Rfi6chis / ce qe tu dois rpondre/ ton s qand il t’intkro- gera, ct qle qe soit ta r6ponse, soit tranqilc, je n’i oposerai pasce qe tu apples roes supersticions.

L’6ducacion de l’enfant apartient /t la mre, 

r6pondit-il; maintennnt qe vous remplacez la sine, dites-lui ce qc vous voudrez. Qant/t moi, jc ne sau- rais lui cnseigner ce qe je ne crois pas moi-mmc; on ne doit tromper personne, pas mmc un enfant. -- Pierre, il ne faut pas q’il puissc oposer ma croyance/t la tibne; cela troublerair sa conscience ’ pe!nc 6veil16e. EIc se ’tourna vets l’enfant: , a jouer dans le jardin, mon petit, lui dit-ble; tu rcviendras tout /t l’eurc, nous avons/t parlet s6rieuscment, ton pre ct moi. g]le conduisit l’enfant jusq’/t la porte, q’le rcferma.

Maintenant, Pierre, dit-le, parle, et pas de m- 

nagclnent avcc moi; jc suis forte, et je cherai de te rpondrc. Nous finirons pcut-tre par tombet d’acord sur ce q’il convicnt de lui dire qand il nous parlera de sa mrc, q’il ne yard plus.

A qoi bon, mrc ? Gardez vos espnces, si 

les adoucissent vos regrets. Qant moi, vous le savez, je nc crois q’aus lois inficxibles de la natme,