Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/289

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$ACPtA. PItlVA.?A La paurre fame tait concbOe sur son lit, maigre ct ple, les ieus entour d’un ereus noir. Le m6de- cin n’avait don auetme et ne derair pas tvenir. !e voulut revoir son enfant une dcrnirc fois, tunis gle ne Puvait plus lui Iratier. Puis !a vieille grand’mre eramean I’enfnnt pour lui 6par- guer le spectacle de I’ngonic, et le pre testa seul pros du lit pour fermer les ieus de la morte. La mnladie nvni 6t6 si 1ongue, qe l’enfant s’6tait abitu6 /t voit- soulfir sa mre; reals, deYant .les sanglots, q’on 6toufait avec pne, il eut peur, sans savoir de qoi. Tu pleuees, grand’mre, dit-il; est-

qe mre est plus malade aujourdni ? 

-- Non, mon pauvre petit, cela va mieus, et bientt hie ne sourira plus du tout. le va partit pour un pays ot persone n’est malade, et ot gle se gu6rit tout h fait. -- Est-ce qc nous partisans avec bit, grand’mrc ? -- Non, pas encore; nmis plu. tard nous irons tous la rejoindre, et pour moi j’esp6re qe ce sera hieat&t. -- Je veus parfir tout de suite, dit l’enfant. -- Et ton pauvre pre, mon petit, tu -eus done le laisser seul ? Tiens, le voil/t qi deend, va l’em- brasser. L’enfant s’aperut bien qe son pre auss avait des