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9 lVOLUCIO nRLIG!IUSI croyances eligieuscs est frapant dans ]es soci6t6s cr6tines. Chaqe sicle, ehaqe pays apliqe mmes solucion au problme politiqe et au pro- blme relgieus. La diersit de ces olucions s’expliqe par la complexit6 du dogme ca’6tien. Le c6t6 unitaire de cc dogme devait prgvaloir dabord. pal, une r6axion naturgle contre le polit6ismc vaincu, et sur le sol o/i avaient fieuri les r6publiqes, l’em- pire byzantin fut le ripe des monarchies absolues. En Occident, au moreblement f6odal et /i l’auto- nomic imparl’aite des comunes, ’6pond le culte des saints, un polit6ismc saupoudr6 d’unit6 et r6gle- ment6 par la t6ocracie, Ces religions locales dispa- raissent qand les comunes et Its provinces sont absorbdes dans l’unit6 des grandes monarchies. Le roi dit: l’ltat, c’est moi, le prtre dit: Dieu seul est grand mes frEi’es, et la filosofie cartdsigne subordone / l’arbita’aire divin les axi6mes de la raison. A la rdforme ptestante, qi revendiqe le lib examen des textes sacr6s, r6pond, en politiqc, le sistkme parlementaire; l’unit6 du monde cst repr6sent6e pax’ un Dieu presqe abstrait, gouvernant an moyen d’une charte octroy6e, et assez semblable hun roi consti- tucionel ou au pr6sident d’une r6publiqe modeme. En France, le D6isme, qi 6tait la eroyanee de la plupai des filosofes au dernier sicle, a essay6 de devenir une religion; le culte de l’]tre suprhine rdpond it la dictature de Robespierre, prat’ace du despotisme imp6rial. Le Bouddbisme se raproche du Cristianisme par sa morale asc6tiqe et par son apot6ose de l’umanit6, mais s’en 61oigne absolumentpar le dogme, puisq’il o’e le spectacle singullet d’une religion atie. L’is- toire int6rieure des socidt6s bouddhiqes n’est gnro