Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/281

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IOLUCION P,ILIa I lUSlg I1 n’i a place ni pour le dit ni pour le. priviR, ge; lt c’est Funit dans la servitude; la loi est e rvlacion d’en haut, la motate sociale une umis- sion ss serve aus ordres du roi, du kife, du suln, reprsennt de la puissance divine. Lc pan- isme conolt l’unit sous une fornc hirahiqe. II considre le monde come un btre uniqe, dont les manifcscions, qe nous nomons les tres finis, front pas d’estence props, et parent aucun droit individuel. Dans la socit come dans Funivers, Fordre rsulte de la division hirarchiqe des fon- xions. Cest le sisme des cass, apliq autrefois en pte et qi subsiste encore aujourdui dans Finde. Le politisme considre le monde come une fd- racion de foes &stinctes et de lois mulples. Sn tologe cst fondle sur la pluralit des causes, sn mornle sur le dit et le libre arbie. Entre les lois vines, dont l’aeo produit l’armonic univciIe, l’ome a sa 1oi propre, rvb16e par sa conscience, le Dieu qe chacun porte en soi. La rpubliqc est l’preion. social des dits naturels; la loi n’mane pas d’une autofit sup6riee, c’cst un con- trat mutuel, un acord des volont6s, une rbgle qe chac impose 5 lui-m0me ct aus autos, et come Me a t librement consentie, le est obligatoi pour la conscience. Nule pa les principes dYelit6 et de le n’ont requ une plus complbte apIicacion, nule pa la alit n’a t si pr’s de l’idal qe dans c glorieuse dmocracie d’Athnes, qi avait dress au somet de son acropole la sCatue de l’invinciblc Rain, ne route arme du large front de Zeus, dans la splendetw de l’clair. La concordance entre les formes politiqes ct Its