IVOLUC!ON RELIGIKUSig
la beautY, etc. Zeus n’est pas seulement Fair vital qi nourit tous !es btres, ether sidera pascit, Dieu dont les mile linens se retrouvent dans les innombrables combinaisons de l’oxigbne, le roi de Ja tbudre, qi descend en fosse bienfaisantc dans le sein de la terre fcondc, conjug’is in g’remium la, ta descendit, il est aussi le principe de la vie come l’in- diqe son nora (Zs6, io), le vainqeur des Titans, c’cst-/-dire le modrateur des forces premibres, ct, dans un sens plus exclusivcment umain, il est lc principe de la justice, base de toutes Its socits, source de toutes les vcrtus morales. Les fables sont vraies dans qelqe sens q’on lcs prbne; come les dlmcnts chimiqes subsistent, qoiqe latents et voiles, dans louts combinaisons innom- brables, ainsi les tipcs vi,’ent inaltrables dans cha- cunt de leurs lnanifestacions. C’cst ainsi qc, d’aprbs !e dogme catoliqe, Jsus4rist est present la this dans chaqe ostie. Mais, selon le caractbre des peu- pies, des poqes, des individus, tel aspect des tipcs divins prend plus de relief qc tel autrc. Lc sens des fables paralt tan16t plus matriel tant6t plus moral, car l’idal ne varie pas setdement d’une race h l’au- tre, il se transforme selon !a nature des intelligences individubles. La foi naive et spontande des masses se contente du c6td palpable et potiqe des simbolcs. Pour les esprits plus lflcbis, il faut une doctrine plus mtafisiqe. Aus fbtes d’Apis, le peuple adorait le siinbole vivant du travail, l’animal bicnfaisant et fort qi l’aide/ fconder la tbre. Pour les prbh’es, Apis tait le Nil, le soleil, le taureau dquinoxial, et pour inicids, dans le sanctuairc du Sarapdion, c’tait le principc crateur. Qand le peuple d’Athbnes alait en
