Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/276

Cette page n’a pas encore été corrigée

]OLI7CIO, R!LIGIEUSE pourqoi la foi n’aurait-i. le pas plusieurs tipes divins, rgnant sans ombrage dans des cieus difrents ’! Les idles pures, ces tipes qi vivent indistincts, latent.s, virtuels au sein de la Nuit primitive, mbre des Dieus, ne peuvent se rvler q’i la condicion de s’incarner dans une forlnc qi les dtermine, qi les limite. La forme unit la matil. reet l’esprit, ide est la parole qi done un corps it la penske, le mdiateur entre le fini et l’infini. Aus poqes mistrieuses de ees r6vlacions premil’res, Funion est intime et com- plete; les idles se pr6sentent sous les expressions qi peuvent Ie mieus les t’endre, les opracions de l’esprit se traduisent par des images palpables, les dogmes sYnoncent en simboles, des Dieus out un corps. L’loignement de notre poqe pour tout ee qi ressemble h de la podsic notis empche de chef- eher l’oriffinc et le sens de eertaines mirafores: pourqoi tons les peuples et tousles ltges ont-ils repri’sent les Dieus sous forme d’essenees lumi- neuses, pourqoi dans toutes les lanlt3es les mots d’esprit et d’imie sont-ils timologiqement sino- nimes de soufie et dc vapeur ? Avons-nous unc dti- hieion assez nbte de la matire et de l’esprit pour nier avee ddain l’analogie qe semble indiqer un instinet si universel ? Tant qe les dogroes vivent dans la ero)’anee des peuples, les Dieus ont une vie propre, ct en qelqe sorte aussi personlde qe c61e de l’ome. qi les eoncoit it son image paree q’il est fait h la leur: Finxit in eflgiem moderantum curteta deornm. Leurs atributs sont multiples come nos facults. Ainsi nous disions plus haut q’Afrodit est Fat- traxion, mais b. le est aussi la feondit, le est aussi