Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/272

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rvoltc. Non n’est pus le Dieu qil faut aease mais ses pratt,s. IIi a dans les lions un lmnt divin, le sinole et un lment aboliqe, I sace doce. Aussit q’Ocmuzd cut c la religion pou servir de sanxion i la mole, Aman ca !e p- tre pour mplacer la morale p des pmtiqes supersticieuses ct cormpre la religion en l’exploi- taut i son profit. Ainsi l’ternel dualismc de l’Ade se peodt da les tranges contraditions de l’isWire come dans les lugs inrieures de 1 glise. Nous Ie royohs paraltre aujod’hui sous une aut tbrme, dans l’antagonisme dc la religion et de la scien, de la foi et de la ison. Les deus adversaires sonbi viment ireonciliables ? I1 serait bien dur d’d oblig de choisir, de sacritier l’un i l’autre. Le c prochd aus Manichens, aus Albigis, aus Ilussites, seraiil le demler terme du triomfe de l’vsie ? Qand nos ddfaillances aplent une rvdla- tion nouvle, ce Paraclet promis h l’avenir, cet esprit de vrit et d’intelligenec qi doit ridroller les dcrniers misters, scrait-il donc l’arcange rvol, le Tin clou au Caucasc, le serpent condamn dans l’den, qi fit cueillir h hive le fruit de la Science et cnseigna les arts et l’industrie i la race mauditc de Cain ? Qelqe nora q’on lui done, la science s’afwme aujom’dui reine du monde. :le abolit ’oselavage, ee qe 1 cristianism n’avait pas os. Elo fait du droit, base de la norai antiqe, le comp16meat ncessaire du devoir. prineipe d la morMe crtibne. ,:le promet d’afrancbir l’esprit et de umbtre la nature, de nous ramener l’iutuieion par 1o chemin de l’cxpdrience, et de doner i la vrit conscience