Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/270

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]VOLUCION RELiOIEUSg l’incarnaciou de Vicnu; c’est (.’akya Mouni, l’ess- nien de l’lnde, qi vit au dsert et nivle les castes: c’est Jsus de Nazareth, le Bouddha juif, qi anonce la vie tcrnle au seul penpie matrialiste de l’antiquit6 Voil/ waimcnt des Dieus ureains, puis- q’ils soufrent et mcurent. Dans la Palestine ou dans la haute Asie, ils sont ns de vievges immacules, car c’est la puret de l’/me qi engendre l’idie divine. Les mages invoqaient Mith.as, le mdiateur entl-e Ormuzd et Ahriman, celui qi doit concilier le dua-. lisme/}ternel; et, guidis par une dc ces dtoiles mis- tdrieuses q’adoraient leurs pres, ils arivent derant une crchc, et prsentent l’or, l’cncens ct la mire au Dieu nouveau-n. Puis sa lnlwe le conduit en Egypte. Le rcconaissez-vous ? dit-le aux prbtres. Depuis longtemps vous l’avez vu entre roes bras dans vos temples; c’est de lui qc je disais: Le fruit qe je porte cst le soleil. -- Nous le rcconaissons aussi, disent les sages de la Grace, c’est lc Verbe de la Sagesso incrdde, ci’tc lumire qi illumine tout omc yenant cnce monde, et qi tait aparue sous la forme d’unc vicrge armco, sortie du front de Zeus, avant de s’incarner dans le sein d’une’vierge juive. C’est bien lui q’anon9ait la pl. of 6tie de Virgile, &’o des anciens oracles: nous reconaissons la Vierge, et le nouveau-n qi descend des hauteurs du ciel pour tamenet l’/ge d’or. Voici le rcnouvlcment du Ilionde, Magnus ab intcgt’o slcciorum nascitur ordo. Lc serpent va mourir; partout sc mont’e l’agneau revtu de la pourpre, partout germe l’amomum d’Assyrie, le pain cleste, Horn, le Dieu de l’antiqe