Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/262

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la e16mence, Camille De’smoulins avait le droit d’i, voqer, dcvant lc tribunal r/-volucionaire, le sou- venir du sans-culote Ji’sus. I1 faut qac le Calvaire soit ternel, puisqe les Dieus sont en dehors du temps. Le Calvaire s’aple aujourdui Caync et Noum’a, et come lc Crist fur crucifiX, entre tieus volere’s, il faut qe los prdica- teurs populaircs ct 1cs journalistes intransigeants. qi rfpandent, par la Pm’ole. lYvangile des reven- dicacios socialcs, soicnt confondus. sur les porttons ct dans Its bagnes, avec les brigands et les assas- sins. Et il en scra ainsi jusq’ la fin des temps, car le Crist est immortel, come tous Its Dieus, et il a artone6 qe son rl.gnc nc devait pas finir. I1 faut que c.tc parole s’acomplisse, ct qe lc justc soit iratool6 pour ses fr/rcs dans les si.cles des sieles. I;]ternle- mcnt la pens6c librc sera proscritc, 6tcrn,lcment Its apttees tic la Justice fratcrnqc, des utopies ga- litaires ct des paling6nsies r’vi’cs, seront insult4s. fout6s ct couronPs dYpincs, corec lcur divin mo- dldc, crucifii dans chacun d’eus, le Verbe r4demp- tcur, la Parole cv4.atrice, la Raison tterni,le, qi 4.elairc tout ome en cc monde, et qi est la vl. rit ’, ht lumi’rc’ct la vie.