Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/258

Cette page n’a pas encore été corrigée

LE VERBE son bi en aus pauvss, qe los riches iront dans le feu tenel et les pauvres dans le sein d’Abraham. C’est avec ces discours incendiaies qe les fanteus dsordre excitent les foules ignorantes au mem’te et au pillage. Ils en veulent la socit pareeq’il$ n’ont pus su s’i faire une posiion, et ils eheut de tout bouleverser pour peher eu eau touble. Certes, les oneres geas ne sont pus osfiles la libet de la parole, mais eie libert ne doit pus aler jusq’h licence. $i on ne la con, lent pas dans de justes. limites, il n’i a plus de soeit possible. Per,one ne pour dorafir tranquile, si les dclass, qi q’on meonait leto’ mrite, ont le dit de lever tendard de la rvolte, de se poser en redresscurs de tos, en dblatrant eontre les gens especables et en soulevant les plus mauaises passions. Une bone administraeion doit encourager le travail, fait la riches.e de ribtat; et comment le peuple continura-t-il ’a tra’ailler si un charlatan lui parle des lis des champs, qi ne tisscnt nine filent, et qi sont mieus vtus qe Salomon? ll ne nous pcrmet pas mme de faire arrter les voleurs : si on me prend ma tuniqe, il veut qe j’abandone encore mon manteau. Ponce Pilatc tait continulement obsd/ par des personages prpondrants qi lui parlaient du pril social et essayaient de lui faire partager leur errol. il (and rordre public est menace, alisalent-ils, on doit s’assurer dc la pcrsonne des meneurs :-il ’aut mieus prOvenit une mcute qe d’a'oir/ la r}primer. Un tdoricien de ranarcbie est plus dangereus ct plus coupable qc los brutes qi se laissent entrainer par ses d/’clamaclons. Au tooyen de qelqes frases fet sur l’ingalit des condicions, ’un intrigant