Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/257

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LE VERBE $1MBOLIQE CR lTl ,N’ E Toute rvolucion, q’le soit violente ou mistiqe, q’le ataqe.par l’6p6e ou par la parole l’ordre de choses tabli, inspirera toujom la mme terreur aus privi16gi6s. Le sacerdoee formait chez les Jhifs la plus haute elasse de la soci6t. Les pv6dicacions messianiqes troublaient sa qi6.tude, car en r6veillant le patriotisme du peuple, ales pouvaient exciter la colre des Romains. Les prtves implorerent contre J6sus de Nazareth l’apui du bras seeulier q’ils avaient implot6 jadis contre Judas Maccab6e. Le proems de J6sus, come eelui de Socrate, fur un pro- cs de tendance; la religion sewit de pvtexte une acusacion politiqc. S’il est justc de reprochef la dmocracie la mort de Socrate, il faut reconaltre qe la mort de Jsus fut lc crime des classes dirigeantes. II cotwait de mauvais bruits sur cet agitateur, dont on ne conaissait pas les tooyens d’existence, et qi tralnait toujotws apras lui des troupes de men- diants et de gens sans aveu. Qe leur prche-t-il, pour avoir tant de succs, disaient les ontes gens ? ce n’est certainement pas le respect de l’ordre et de la proprietY. On lui atribue des paroles inqitantes:

Un cable entrera plus facilement dans le tron 

d’une aiguille q’un fiche dans lc royaume de Dieu. II pretend q’on ne peut atre sauv q’n donant tout