Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/254

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EUFORION Puis un silence morne, et les oenls engourdis Laissaient les mers sans {,ague et de brmne ,oild,s. Cependant, au milieu des plaines dtSsoldes, Vibrait come lco d’un mugissemnt sourd, El dans l’air sans dtoile errait un brou/llard !ourd. Come les cris mdlds de mile oiseaus fundbres, Un dernier cri de mort monta dans les tndbres, Et de l’imnwnsitg lco le rdpgta. A!ors Euforion prit sa lire et chanta : Adieu! tout estJini. t la nuit rgne sans borne Sur l’immensitd morne, Et ne rambnera ni demain, ni jamais, Le soleil qej’ aimais. Encore ttn chant. ,4 toi mes dernires paroles, A !oi qi }z;s pleurer tout ensemble et consoles, 0 di,in souvenir ! Esprit des anciens jours, descends de ton dloile : Letends autour de moi ton aile d’or, et ooile L’implacable avenit. Je rerte ces jours de fralcheur printanidre 0 la sainle lumidre Montrait it roes regards, pour la premidre fois, La ,erdure des bois. Oh ! la ndffe des monts, !es torrents, l’ombre dpaisse, Flears des ri,,es, lotos, g’a:ons ,erts qe caresse Le flot calme et dormant ! ]Iislre des jbrdts, proJbndeurs insonddes, Oit roes ailes d’arg’nt, par les brises fluidles, Volaient si libremenl ! Etpuis .oici le, chwurs, et, dans les p!aines blondes, Les danses ,(tffabondes,