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EUFORION 2 9 Q’importe leur misre et q’itnporte leur nombre, Ils n’oseront passe compter. Pareilles ats eaptifs qe lome dans ses ftes fiefait en pittare aus lions, Dans l’ arbne da monde oit Dieu les li,re aus btes S’entrechoqent ies nations. 0 peuple, q’at/ourdui chaeunflagorne et vante lace bittarde, oil troupeau D’esclaves, de moatohs bblants, foule rampante, Qi tends la poitrine au coateau, Proie ternle oferte it route titannie, Litehe et tremblante amanitd, leste enchatnde aujoug q’absout et justifie Ton incurable liteherd. (La premi/re partie de cet 6pilogue, adress6e /t Blanqi, /t Barbs ct aux antres chefs du patti populairc, enferm6s aa donjon de Vincennes apr/s le 15 Mai z8_S, a 6t6 publi6c dans le journat de Fauvety et de Proudhon, Le Represen- tant du Peapie’. L’imprimcur l’avait tronq6c dans la pre- miere 6dicion de roes Pomes. Aiors se confondit la vision nocturne Qe pour moi !e soreell d,oqait de son urne ; Dans l’abfme sans borne oh roes leas se no.)’aient. De grands astres dteints qit et lit tourno.)’aient. Gome un oaisseaa perdu dans l’Ocdan des tnondes, La ttYe sYgarait en courses {,agabondes ; Le soleil, Oh ! q’an seal, an seal ra.)’on bdni Traversltt sealentent les champs de l’Infini ! Mais dans les cleus nageait un crttl$cttle pMe ; Par instant mugissait la lugubre rafale Qe Dante vit planer sar les eercles maudits ;