Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/247

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EUFOR!ON Tortures, noirs ca’hots, gibets, b&chers en feu,

Slectres de mort, fufez dans les sombres abgmes f 

Falait-il tant de crimes Pour condatanet un Dieu ? Fantdm es de la nuit qe chasse la lumidre, Fu,ez ! Je rdgne seui sur les cieus agrandis ! tIomage de la peur, silence, umble pridre ! Vous, rois et Dieus, aridre, Retirez-,ous, maudits ! L’orgueil fait dans mon sein frissonner chaqe. fibre: Tombez, fers du captifl foi de l’enfance, adieu.t Uu cri de dli,rance an fond de mon cwur ,ibre : Je suis fort,je suis libre, Je suis roi, je suis Dieu ! L Yglise fi ces accents s Ybranle ; la nef sotnbre Tremble sur ses piliers, et des oiseaus sans hombre, Ae’ les chrubins scalltds aus pendenti fs, S’em,olant ers le ciel, poussent des cris plaintifs. Le contour’ ,acillant de la ,ohte dtoilde, Come au miroir d’un lac une image troublde, Come un palais magiqe en un r,e trompeur, SYface et fond en vague et bleuhtt.e ,,apeur. Tons les saints des vitraus, tons !es anges des ,ohtes, Dispersals dans les airs, ,olent par mile routes, Et, suivant du regard leur fuite, Enforion Entend tombet sur lui leur malddixion : Sols maudit ! Tu voudrais porter le pois du monde. Tu voudrais aracher l’imaoo du saint lieu, Tu ooudrais oaincre Dieu! Sols maudit! Sous la nuit tnbreuse et profonde.