Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/246

Cette page n’a pas encore été corrigée

' EUFOIilON Md!ait la vois du doute aus chants d’amotw des ,ierg’es.

glise.fi’dmissait sous ce blasJdme irapar, 

Et les anges pleuralent dans lears niches d’azur : Seigneur, pour tes enfants ta juslice est bien lente ; 3’"avons-nous pas assez soufert, assez pleurd, Et ne orons-nous pas, apres mile ans d’atente, Sur la hue dclalante Ton Crist trans. fig’urd ? Seig’neur, cbte sueur de sang’ qi nous inonde, 2V’a-t-le pas lm,d le cri,ne orig’inel ? 3"est-il pas temps en. fin qe ta ,ois nouz rdpondeP Le cah,aire du monde Sera-t-il dternel ? &niliant son front, le sage la science A prdfrd lafoi; pour le cloitre et sespleurs La vierg’e a rejetd l’amot.’ rvd; l’enfanee T’ofre sort inoeenee L’eselave ses douleurs. Qel soufie loin du eiel chasse done la pri&’e ? "ndors-tu aus chants des s&’afins en chceur? Meurs-tn, pour racheter les.fils d’une antre t&re. Surun autre cah,aire ? Oit done es-tu, Seig’neur ? Non ! !e nouveau calvaire olt sa tombe se ereuse 3"aura pas de rd,eil ni de trolsiOme jour ; Son glas de tnort, aus chants de la tbre oublieuse, Dans la nuit plu,ieuse Va soner son Petour. iluis ne le plearons pas, et comptons ses victimes