Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/245

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EUFORION Pour dlever h Dieu nos ddsirs dpurffs, Le silence dternei des grands cieuz siddrds Et le eecueillement des solitudes vastes ! Le sicle est condamnS, le monde oa.finir : Au ddsert, lieu le veut! FrOres, il faut mourir ! MORT8 Nous atendons le jour prddit par les proJ,tes Off !a Pois de l’arcange eei!lera les morts. Seigneur, dlivre-nous ! le yet ronge nos corps, La tetnpte et l’oraKe ont passd sur nos ttes, L’abtme notis doore, el de la profondenr De nos tombeaus glacffs nous t’implorons, Seigneur! CIICEUR Les mondes h l’abri de ta toute-puissanee lloalent entrelacds dans an ordre dternel : Sur I’umble flear des champs et sur l’oiseau du ciel Veille dterni, lement ta calnw Pro,idence : El notrs, pout’ qi tonills est mort, nous res enfants, Nous t’implorons en ,ain depuis plus de mile ans. Et soas les arceaus noirs des longs piliers gotiqes, Les. soupirs de la fottle et l’encens des cantiqes Montalent, et tout le peuple agenouilld pleurait, El !clatante ,ois de !’or’flue saint ,ibrait. L. e prtre, sorts i.’a:,ur de !a nef eonslelhSe E!evait des deus mains l’o.l’ande immacnlde :’ Pourrant Euforion, devant tm noir pilier, Seul deboat, roesutah.’ de son reg, ard altier La crois resplendissante aus cent cl artds des cierge.%