Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/243

Cette page n’a pas encore été corrigée

EFORION ’ Et, come des sapins, les aioouilles g.otiqes Dressent dans le ciel g.ris lears ombres fantastiqes. Ecoutez! l’org.ue saint mle ses mile vois Au bruit du vent d’ioer qi g.ronde dans les bois, Et les saints dont le front se meurtrit sur les dales, Geus dont le peupl baise h g.enous les sandales, Gat leurs pieds bieneureus toucherent autrefois Le sol trois fois bdni du chemin de la crois; Les cherubins de pire aus .fures pensioes, Les ang.es flambofants qijtent des og.ives Un reflet de lear robe aus mag.iqes coulurs Et des ra.)’ons de lane dpanouis en fleurs, Tous chantent g.enous les dlestes cantiqes, Et la oohte d’azur pleine dcos mistiqes [ledit l’imne sans.fin de l’univers en chveur, Et jusq’au marchepied du trOne du Seig.neu. Les flches, s1ancant ainsi q’une prire, Portent !es mile vveus et l’encens de la tre, Tous nos soupirs m!ds dans un roman soupit, A,ec le sang’ da Grist pour les faire acueillir. LE PRTRE

Seigneur, nous t’adorons le front dans la poussire; 

,’[ais, si tu yeas ompter nos p;chs, qi poura $outenir ton reffard et qi te rdpondra ? Monte oers lui, parrum de i’hme, umble prire ; Montez come l’encens du soir, larmes des veurs Q’abreuve le torrent des c!estes douleurs. LE$ ENFANTS Petit enfant Jsus ra.’onant dans res lanoovs, Les ambles, les enfants dont le cveur est sans [iel,