Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/242

Cette page n’a pas encore été corrigée

EUFORION

es Dieus vaincus, pendant la nuit impure et douce,

Aus saintes visions Mlent l’atrait vengeur de leurs tentacions. La pricYe ? ]lalheur h toi ! Dieu te repousse Et laisse aus cceurs brisds Un crucifix muet, ffroid sous leurs longs baisers. LE MOYEN-AGE [aintenunt suivez-moi dans !es.forts auslres, Sous les arceaus dottaunts des pfiles monustres, Dans la sainte Allemagne, h la nuit de Noi;i. Le vent bala’e au loin les nuages du ciel, El secoue, en ,ersant sa sauvage artnon[e, Les eieus troncs ddpoui!lds des chines d’Ercinie, Et les grands sapins noirs aus rameaus alplords. Les phies orizons par !a lune ticlairds $’enelopent dYpais brouillards par intervales, JEt la nge, chassde au soufie des ra. fales, l’lend son blanc !inceul,’oid manleau des ivers, Sur la plaine, les toohis et les grands bois ddserts. C’esl lb, loin de la vie et loin des bruits du monde, Sous les abris discrets de !a.ford’t profonde. Qe se cache aus reg’ards llise oh, prosternff, Le peufle saint scrie : Ainsi q’un bols tou, les.frles colonaries Inclinent leurs rameaus et croisent leurs arcades Come aulour des vieus trones, le lire glisse autour Des piliers t;iancds et des fihes