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EUFORION 215 Et deus adolescents, sortant des.riots ourerrs, $’avancent i la fois parmi les nirtes oerts. G’dtaient !es ’deus Ddmons de l’amour, et la Grace Qi leur dona pour rnre une mme Ddesse, Parmi ses plus beaus noms de Dieus et de hdros,’ Ghoisit pour eus les noms d’l'ros et d’Antros. L’un secoue en riant sa cheoelure. blonde Tot emper!e encor des frais baisers de l’onde : C’est lui qe tout amant, tout pote a chantd,. L’amour, qi rvla l’dternle baut. L’autre, dont !es cheoeus sont noirs come les ailes, Voilant de ionKs ciis noirs lclat de ses prunles, Stft son frre : l’amour qi n’est pas partagd Est par lui tot ou tard et shrement venB’d. ROS. Oui, ton ills aver moi passera l’onde amore, Fille de EPda, qe chdrit ma m$re. Tousles boneurs, en. fant, vont nattre sous res pas ; Va la vie est ble et t’ouvt’e ses bras. Volant i ton grd sur tousles rioaKes, Tu pouras reinouter et tlescendre les figes ; Car tu naqis loin du monde, en dehors De l’espace et du temps, imPuissants sur les morts. ANTROS. Ildlas ! qel a,enir t’atend, d.fils d’lllne ! Au monde ideal ton destin l’enehaine; Le boneur de !a tre en vain t’ apiera, Toujours Ion orgeil le repoussera.