,o6 ALIANCE DE LA RELIGION disait: g Je ne te revrai done plus, ni dans ce nonde ni dans l’autre{ , il n’a pu lui refuser une dcrnire concession; il a laissd entrer le prtre, et on a fait de lui ce q’on a voulu. Vous me citefez tle fame qi va rurcment h con- fesse par dgard pour son mari. Ce rarement-lk est enco, trop pour moi. 11 ne me plairait pas qe ma fame se mir .k genous derant un ome pour lui avouer sos fautes et lui demander pardon: je trouve cela immoral. L’ome qi dirige la conscience d’une fame cst son vdritablc dpous : le marl n’a qe le corps, c’cst le prbtre qi a l"nle. Les dificultds sent encore plus graves s’il i a un enfant. Lc pre ct la lnbre, responsables au m,ne titre do son dducacion morale, ne s’entcndcnt pas sur le principe dc cte dducacion. Ils ont beau dvi- tcr de parlcr des qestions qi Its divisent, l’enfant voit bicn qe sa m/rc va i la mcsse et h confesse, ct qe son prc n’i va pas. L’un des dcus a tort, dvida- ment, mais lcqcl ? L’cnfant dsitc, sa conscience est troubldc, il pcrd le scntiment du respect. S’il int- vogc son p’,'e, celui-ci n’osc pas rdpondrc, de peur de centredire l’cnseigncment du cat(,ehisme; car prcsqc toujours l’cnfant cst abandond h la fame, qi le livi au pv’trc. Cc qi lui est dit dans lc silence du confes- sional, lc p&rc n’en salt ricn. Eb bicn, je trouve cela moustrucus: c’cst la dissolucion de la famillc, qiest la base de route socidtd. Je nc contestc pas lc decit de la fame sur IYducacion dc Fcnfant, mais h la condi- cion q’dc cxc,.cc ee duoit lc-mme, et nc lc d’l- gue pas hun .trangcr. Cclui qi dirige la conscience de l’cnfant est son vwitablc pbrc. Le marinc sert q’t subvenir aus d6penscs; c’cst lc seul droit qi nc lui soit pas contest6.
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