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90 ALIANCE DE Lk RELIGIO jous aus enfants. les craignent par-dessus tout de n’tre pas come les autres, et les savent qe leurs amies ne les croiraient pas bien marines si le prtre ne s’en mlait pas. Je me suis conform. h l’usage, parce q’on ne m’acccptait q’h cte condicion, et je n’en ai pas tooins 6t fort eureus en mEnage. Je crois bien qe vous serez oblig d’en passer par 1/. Aureste, jcvous r(pbte qe cela ne d6pend pas de moi. C’est h ma fille q’il faut vous adresser;’ je doute fort du succbs. Pour convertir qelq’un ’ une religion, il faut conencer par i creire soi-nmc, ct vous btes libre penscur come /noi. Vos convixions sont mbme plus raison6es qe les mines. Coment pouriez-vous prendrc au sdrieus le r61e d’ap6tre? .ous vous exposez/ voit repousser votre premiere demande, ee qi est un acheus prc6dent. Croyez- moi, il cst bien plus simple de faire come tout le monde: on achte un billet de confession, on ennd une messe, et qand on a pay6 les frais de la cErEmo- nic, on n’i pense plus. II L RPOSE Vous vous tonez, mon vicil ami, dc l’importance qe j’atache au mariage religieus. Pour vous, come pour la plupart des libres penseurs, c’est une simple formalit6, une concession q’on est oblige de faire / l’esprit routinier des fames, ct qi n’engage pas l’ave- nit. Je pense tout autrement, et je vais essayet de vous doner roes raisons. Une des causes de la faiblcsse du lien moral en France est qe, dans presqe toutes les families, la fame est catoliqe et le nari libre penseur, ou plut6t