I88 P$1COLOGiI MISTIQE future qe les incis concovalent sous la riante image d’une ivresse ternle. IL LA DESCENTE E? L’SCENSION DES AMKS Le progrbs des sciences, en substituant, dans gouvernement du monde, des lois ndcessaircs/ des volontds libres, tait un danger pore- la tiologie des Grccs, mais leur psicologie ct teur escatalogie n’/- taient pas menaces: loin de contredire les croyan- ces religieuses sur l’origine de l’/une et sa destin/e, la science les confirmait et les expliqait. D’aprs la fisiqe des anciens, los btres vi’ants sont formes des qatre dlments, come le monde dont ils font partie. Les lments Iourds, la tre ct l’eau, com- posent nos co*ps; la part de l’air peut btre att.ibue au soufie; qant / l’/me, c’est-/-dirc la force invisi- ble qi anime le corps, sa source ne peut tre qe l’ter, principe du feu, qi, en raison de sa.’ subtilit, s’dtend au-dessus de l’atmosfre et de la rdgion des nuages. L’ter se manifeste dans les astrcs par la chaleur et la lumirc, dans les /mes par la vie et l’intelligence. Les hines sont doric de la mme na- ture qe les astres, et c’est leur accumulacion dans une certaine rgion du ciel qi produit la Vole lact/’e. Coment ont-les qitd cte rgion cleste qi est leur
pattie ? II n’cst pas dans la nature du feu de tendre
vets la trc; l’incarnacion des ames est done le rsultat d’une descente volontaire ou d’une chute. Le pomme filosofiqe d’E,npdocle, dont il ne reste qe de courts fi’agments, ratachair l’incarnacion des /mes/ la Dmonologic et la prdsentait come le timent de fautes comiscs dans une existence antd* rieure. Yoici un de ces fragments, qi se trouvait,
