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PSSCOLOGS STZQE varlantes, le montre arm de la masue d’Hracls et ouvert de la dpouille du lion de Nma. De tles images n’ofensaient ’pas la pit des aniens, plus abitue qe la nStre la langue des simboles. Qand Hombre parlait du Someil dompteur de tous les Dieus, on pensalt l’intermittence des forces cosmiqes pendant la nut et pendant Fiver. Qand l’m*t grec ou la Togonie d’Hsiode montrait Dieus soumis la puissance du Dsir, on ne voyait 1’ q’une expression potiqe de la torie des causes finales, car route volont, mme l’nergie cratrice, supose tin but et’un dsir. Le gnie grec, * la lois mitologlqe et spculatif, analisait eurieusement l’ide abstraite du dsir, et le prodttits de cte analise prenaient spontanment des formes plastiqes. Tantot Eros se ddoublait et devenait Antros, le dsir riproqe, le vengeur des amours mconus, tantot, cSt d’Eros, se grou- paient 1-Iimros et ?othos, celui qi inspire le dsir et celui qi l’prouve. Qand on voit figurer, sur les safcorages, des cnfants ails se disputant la victoire dans des lutes gimniqes ou dans des courses de chars, on peut suposer l’intencion de reprsenter la vie come un combat perptuel des dsirs de l’me qi aspire vers un boneur inconu. Devant les snes en- core plus hombreuses ot, dans le tiase de Dionysos, Dieu de la mort et de la rsurexion, Eros figure travaillant la vendange, montant sur des lopards, ou domptant des Kentaures et couron de li:re ou de’ pampa’es, come dans la magnifiqe statue du Lou- vre intitule Kentaure Borghse, on peut croire hun .raprochement entre l*extase de l’ivresse et l’ivresse du dsir, etla frqente rptiion des scnes de ce genre 8ur les sarcoiges, exprime le dsir d’une ie