ract, mentrent avec qMe finesse d’analise l’art grec sayair traduire, dans la langue des formes, toutes les nuances d’une idle abstraite. L’Eros du Capitole exprime la vivacit6 du dsir. C’est pres- q’un enfant, car le dsir n’est jamais si vif, si despo- tiqe, si imprieus q.e lorsq’il est volsin de sa nais- sanee. I1 tend son arc avec une expression d’espi- gittie malicieuse et va lancer ses ilL, ohos in6vita- bles. L’Eros du Vatican, dent il existe une rpliqe au muse de Naples, est un fbc; c’cst le dsir in- qict, dcourag, sans esprance; c’cst l’aspiracion vers un ideal impossible h raliser sur la tbre, qi existe peut-btre audelk du tombcan. La tbte qi s’in- cline, et dont les longs chcveus tombent plors sur les paules, exprime une rbverie douloureuse. Cbte
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