Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/184

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cience ureainc n’a pas h chefchef d’autre juge mme: le n’en saurait trouver de plus svre et de plus clairvoyant. Je sais qe tu n’es ni des plus mau- vais ni des meilleurs; mais souviens-toi: n’i a-t-il pas un jour, une cure, qe tu voudrais tetraricher de ta vie? C:te cure, nous pou.vons l’facer de ta m- moire, mais aucun Dieu ne peut faire qc ce qi a t n’ait pas t. L’ome demande ’ ses religions des eaus lustrales pour laver les souillurcs; mais si le repen- tit facc la faute, peut-il tcndre le pardon d’autres mes q’un mauvais e:xemple a perverties? Qand le coupable croira entrdr au paradis de conscience rgne, il entendra la vois des mauyais souvenirs et il vra passer des ombres qi l’acuseront derant lYtern/le Justice. Trouvera-t-il alors l’immolit si dsirable, et te semble-t-il toujours qe Its Dieus out eu tort de gatder leur secret ? L’Ome. Ne parlous plus de moi: les Dieussavent cc q’ils ont/ faire. Qe lspoir du nant reste come un refige contre l’ternit du reinorals. Mais j’ai conu des ’mes immacules, ql brillaient dans notre ciel noir come des toiles. Si ous permtez la mort de les teindre, le regret ne sera pas sculemcnt pour ceus qi les plem’ent, mais pour vous-nmes, Dieus impassiblcs, car ili aura une lacune dans votre eeuvre, et il manqera qelqe chose sa beautY. L Dieu. Supose donc alors qe cles-l setdes se- tout immortles; mais n’oublie pas qe leur lumibre, dgage des liens du corps, lira dans toutes vos consciences. Ccs/unes pures ne voyaient pas le mal: les cherchaient pour vous des excuses, et croyaient toujours les trouver. Maintenant lcurs regards atris- ts vous vront tels qe vous tes, et leurs ebbres