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Lg VOILE D’ISlS 115 9 renee. Nos lres ont cru ’ l’immortalit6 de l’fne et h ses transmigrations. Les peuples aussi doivent retrouver au delh de la mort une vie nouvble dans leurs descendants, et toi-mmc as parl tout h l’eure d’une renaissance. Hermes. L’.gyptc renaltra, mais le ne sera plus come dans le pass6 le grmd foyer de l’i:’.telligence, car ce foyer se dplace ’ trayors le temps et va de l’orient au couchant, come le soleil dans le ciel. Une race nouvle rgnera en !gyptc et bfitira des tem- ples pour un culte nouveau; mais par la volucion des ages, ces tentpies tomberont en poussire ct !es monuments levs pat’ nos ancOtres subsisteront, qoiqe muti16s uloins par Finjure du temps qe par l’impit. des omcs. I,es empires nouveaus tntrc- rent dans !a nuit, et au milieu de leus dcombres et des sables du dse, se drcsseront, imprissa- bles, les pihnes de Th.bes et les piramldcs de Memfis. Asel?pios. Et qe deviendra, dans cos siiclcs loin- rains, l’Sme de la vicilie :gypte ? tlerms. Los Junes, tule sais, t’sident dans l’6ter, entre la rgion des nuagcs et c/ele des toilcs. C’est de lt q’i'les rpandent sur nous lcurs influences bnies. Mais, come le soleil nc peut ver- set la thaiera’ et la lumi(.re sur ceus qi .viteut scs rayons en se eachant dans les caverncs, ainsi les morts oublis par les vivants les oublient it 1cur tour; ils ne sont prtsents q’aumilieu de ceus qi peu- sent . eus et qi lcs prient. La pens.e des peuples anciens rayonerait come un fare sur l’avcnir, si ravenit recueillait les !eqons du pass avec !e res- peet d’un fils pour la mmoire de son pbre; mais le temps est renu o, selou la parole de oth, on