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1.1 VOILI D’iSIS 15 7 sont mutts pour nous. Nous dissqons une ’ une toutes los lieurs de sa robe, mais la vie cbapc l’analisc. l’originc et la fin des choscs se d.obcnt l’cil de ia science, ct nous nc pouvons entrevoit le secret de notre dcstinc q’cn int.rogeant la languc tics sireboles, cte langue mistricuse qc parlaicnt nos pbvcs ct qc nous ne compnons plus. Conservons done, Asclbpios, ce dpOt sacr des tradicions re- ]igieuses; c’est lYritagc du pass qi doit trc trans- ntis l’avenir. Puisse-t-il traverser Its siclcs tn- bream qi’s'ouvrcnt pour le monde ct reparaltre intact aus premiers rayons d’unc nouvblc aurore. Aslpios. Prvois-tu done, Trismgiste, unc renaissance de la lumire au dell de cte sombrc nuit dans laqle nous entrons ? Hermes. Tout cc qi vgte ou rampc sur la trc.

Asclpios, tout cc qi nage dans l’cau ou vole dans 

l’air, suit dans son developemerit la rvolucion p(.- riodiqc du soleil. II cst la source du mouvement dans los intelligences cone dans los corps. L vie tie l’ome, entre la naissance et la mort, iraitc les alternatives du jour et de la nuit, la succession des saisons de l’anc. L’istoire des peuples reproduit la marche ascendante et descendante de la vie ureainc, car le tout cst l’image agrandie de chacune de ses parties, come on voit, en brisant un cube de sel, q’il est forrod d’une infinit decubes lmentaires. II cst donc naturel qe les pcuples, come tout ee qi est vi- rant, aiet louts pitiodes de croissance et de ddclin, miroir des saisons et des cures. La jeunessc rpond au matin et au printemps,’la maturit de l’/gc /x l’it et au milieu du jour, la’ vieillesse au soir et/ l’automne. Ces rases successives sont suivies par la mort, qi ressemble/ la nuit et/ I’iver. On doit donc