Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/169

r vouz ffss sa d6votion ’h leue eulte, est devenue une 6colc d’im- pi6t;. Its cnfants foulcnt aus pieds la religion de leurs p/rcs. Depuis lc fatal 6dit de Th.odosc, si fa- cilcment acccptk par la l/chct du pcuplc, lcs sta- tues des Dicus sont bris6cs, ct sue ]cs tours des temples chang6s cn glises, louts images sont mar- tribes ct couvcrtes dc ehaus. Seulc, File sainte de Film abritait encore la sagesso antiqc, mais i’ai lieu de craindrc qe nous, sos dcus dcrnicrs lldL. les,’ nc soyohs forces bicnt6t de qiter cc supreme asilc. C’cst pourqoi j’ai voulu tc conflee un trYsot sate6, qe tu porteras plus loin, vets lcs sources du Nil, dans des dscrts oh l’impit nc puissc l’ateindre. Jc t’ai souvent pai-16 du voile d’Isis ? Ascl?pios. Plus d’unc fois, en bfet, tu re’as par16 de ce voile mcrvcillcus, qc ne souleva jamais la main d’un mortel, oh toutcs lcs flours de la [bre’sont brod6cs en couleurs 6clatantes, toutcs lcs 6toiles du cicl cn pailltes d’or. Mais jc n’aijamais vu cc voile splcndide, ou plut6t, je pcnsc qe tes paroles 6taient une 6nigme dont je n’ai pas su p6n6trer le sens. 1Ierms. Ouvre ce grand cofre d’6bne, dont voici la c16. Celui qi fur mon iniciateur et mon maitre, l’Herm6s qi m’a pr6c6d6, parvint h le soustraire aus flames qi consumerent la bibliotqe d’Alexan- drie, lots de la destruxion du grand temple de Sa- rapis. I1 contient les livres sacr6s de tousles peu- pies, et avant tousles autres, ccus de nos ancbtres, le Liw-e des manifestations la lumire, avee les additions du roi Menkera, le pomme de Penta-Our sur les gu6res du grand Rmnss, les livres .de Thoth Trism6giste, non des traduxions infidblcs ou falsifi6cs, mais le texte primitif, tel q’il fur grav6 sur les colones de Thoth en caraetres sacr6s. 3,