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Et de ce lent rdveil du printemps, qand la s$ve
Courone les bois de feuillages verts.

J’ai, tour it tour poisson muet dans le .riot sombre,
Tauteau dans les champs, aigle dans le eiel,
Zion dans les ridsefts, sous ses formes sans hombre,
Pus it pns suivi lYtre universel.

Mile fois retrempde it la source des ehoses,
Mon itme agrandie, en son vol joj’eus,
Par l’dchtqe sans fin de ses mdtempsicoses,
Va de-l’arbre it l’ ome, et de l’ome aus Dieus.

Maintenant il me faut une dernire dpreuve ;
fie pars, mais je sais, en quitant le port,
Car ddjlt de Lth f ai traversd le fleuve,
Q’un autre soleil luit sur l’autre bord.

Zeus, dter crdateur, fiitme, aliment des nwndes,
De ton fo. y’er put l’esprit dinand
I retourne; ettoL Tre ans entraillesfdcondes,
fie te rend ee corps qe tu re’as dond.

Des souillures des sens l’itme ureainc se lave
Come le mdtal q’dpure le feu;
Etna ql me reois dans ton ardente lave,
Du sage qi meurt tu vas faire un Dieu!

D’un suprème sourire il salua la tère,
Et l’Etna l’engloutit dans son brùlant cratère,
Et bientôt du volcan le reflos soutèrain
Rejeta vers le ciel ses sandales d’airain.
Mais, ainsi q’un navire aus vents livrant ses voiles,
L’esprit du sage errait au-dessus des étoiles.