Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/117

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LIED. Verte est la bru. yre ok Lise !a b!e Regarde en souriant son bien-aimd prs d’!e; Son petit enfant l’embrusse et la suit. Mais la tre est si froide it i’eure de minuit La mort pitle oient : hier fralehe et rose, Lise dans le eereueil, les tnains jointes, repose; Son dpous en deuil pleure et la conduit. Phle, il la conduit au froid cimetidre. Lit des pratres en noir disent une pri&re, La tdre la eouvre; on s’en va sans bruit. _[ais la t&re est si froide it l’eure de minuit ! ’le entend de loin son enfant qi pleure : Ple demande it Dieu de iui prdter une eure Pour aler eneor oeiller pr&s de lui. le pria tant, qe la Vierge sainte Ala porter it Dieu sa pri&re etsa plainte : Le Seigneur lui done une eure de nuit. [ais la t&re est si froide l’eure de minuit! Lise du eereueil dcarte une planche, Et parmi lea tombeaus se ldoe froide et blanche. La t&re est umide et la lune luit. Qe oeut c&te fame! ’le ouore ia po’te... Mon Dieu, come tale est pfile! on dirait une morte.