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ÉROS.

4. Clorac, Musée de sculpture, pi. dclxviii, n°4oî>4 A.

M., ibid., pl. dcxxxix, no 448 B.

3. Wieselor, Denkmaler der allen kunst, Il, pl. lvi, n° 740.

4. Guigniaut, Nouvelle Galerie mythologique pl. cxxxi, fig. 238.

une intention symbolique évidente. Un grand nombre appartiennent à la classe des hennés, c’est-à-dire que le bas du corps est enveloppé dans une gaine. Tel est l’Hermaphrodite du musée de Stockholm’, qui porte sur la tête une corbeille chargée de fruits. Un autre, qui fait partie d’une collection particulière en Angleterre 2, a les ailes d’Éros et la nébride de Dionysos. Un troisième 3, dans lequel les attributs des deux sexes sont figurés-d’une manière très-apparente, porte sur son manteau une inscrip- tion où on lit en latin le nom de JupiterTerminal il y a là une confusion de symboles qui n’appartient qu’aux monuments de la décadence. Cette confusion, qui tendait à remplacer le polythéisme primitif par

I.F.K TROIS CjVIUHHS Dit S ,V M O T II lu C lî.

une religion unitaire, se retrouve dans un monument très-étrange du musée du Vatican4. C’est un hermès à trois faces; les deux premières portent l’attribut ordinaire des Dieux générateurs et sont surmontées, l’une de la tête imberbe d’Hermès, l’autre de la tête barbue et diadémée de Dionysos. La troisième face représente en bas-relief une figure de femme complétement drapée, qui est probablement Korè. Sur les trois faces, à la base, sont sculptées trois figurines Apollon, avec sa lyre, répond à Dionysos; Éros, avec son flambeau, à Hermès, et Aphroditè marine à Korè. M. Guigniaut voit dans ce monument une représentation